Je continue la balade architecturale dans le quartier Monselet (Nantes) avec ses maisons typiques, comme celle-ci de 1910.
La composition libre autorisée par la recherche
d’une vérité nouvelle au sein du mouvement
« néo-gothique » autorise le jeu de l’architecture. "Le « néo-gothique » a fait pénétrer en ville
de nouvelles formes en rupture avec la linéarité
de l’architecture classique. "
L’ironie de ce bâtiment est romantique dans
le sens où son image est à a fois un déguisement,
mais aussi le dévoilement de ce déguisement.
En effet, le bâtiment possède la volumétrie
d’une demeure bourgeoise, ses percements sont organisés en travées, l’architecte a recours à la
brique orange, sur laquelle le décor gothique en
tuffeau apparaît d’autant plus fortement comme
un plaquage.
UJUC le lundi en rouge
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