Avant le sacrifice de la poupée Dorothée sur le bûcher, conscrits et villageois se réunissent pour un concours de Schnitzelbank, petites compositions écrites, destinées à rire et se jouer une dernière fois de toute forme d’ordre et d’autorité. Tout le village se réunit enfin autour du bûcher ; le feu réchauffe l’air hivernal et appelle le printemps. Associant des fragments de traditions à la fois religieuses et païennes, ce « charivari » s’inscrit dans le cycle des grandes fêtes qui marquent la vie des sociétés rurales. Il diffère du carnaval actuel qui prend, dans les villes, l’aspect de grandes parades.